Millésime 2016 prometteur malgré les pertes mais moins pour les vins BIO
Millésime 2016 prometteur malgré les pertes
"Globalement, on va être avec des vins de grande qualité", a estimé Jérôme Despey, président du conseil spécialisé vin de l'établissement public FranceAgriMer.
Le Bordelais, l'Alsace, le Beaujolais ou encore le Jura tirent bien leur épingle du jeu, avec en plus des volumes équivalents à l'année dernière, voire supérieurs.
Pour les autres régions, "c'est une année atypique en terme de potentiel de production liés aux aléas. Principalement, on constate cela dans la Champagne, la Bourgogne, dans la région Val de Loire, dans les Charentes, dans le Languedoc-Roussillon", on table "sur une des plus petites récoltes qui nous ramène à la récolte de 1993".
Le ministère de l'Agriculture prévoyait fin août une baisse de 10% de la production française avec 42,9 millions d'hectolitres.
Même au sein des régions, de fortes disparités existent. En Bourgogne, comme en Champagne, le gel, la grêle, le mildiou ou l'esca (maladie du bois) ont décimé certaines parcelles, alors que "d'autres offrent de belles grappes saines", selon le Bureau interprofessionnel des vins de Bourgogne (BIVB) qui prévoit des vendanges étalées "pour que chaque parcelle atteigne la maturité optimale".
"Là où il y a un peu de récolte, ce sera un beau millésime en préparation avec une bonne teneur en sucre",
Les vignerons bourguignons prévoient en moyenne une baisse de 20 à 27%. Ainsi à Chablis, dont près de la moitié du vignoble a été fortement endommagée par les différents épisodes de gel et de grêle, seulement "une demi-récolte" est attendue cette année.
Excellent état sanitaire
Même constat en Val de Loire, où Chinon connaît jusqu'à 50% de pertes suivant les exploitations, en raison des gelées, et jusqu'à 60% dans le muscadet, entraînant pour de nombreux viticulteurs des problèmes de trésorerie. "La vendange 2016 sera historiquement la plus basse du muscadet, de tous les temps", "Par contre, on est très content de ce qu'on va récolter.
En Côtes du Rhône Sud, Beaucoup de parcelles ont déjà été vendangées. Les conditions climatiques exceptionnelles auront permis de récolter tous les cépages à leur optimum. Dans le Nord, les vendanges continuent sans stress et dans l'optimisme.
La sécheresse cet été, de Nice à Cahors, porte également un coup aux rendements. Même constat dans le Languedoc-Roussillon: une baisse d'environ 9% a été annoncée fin août. Au stress hydrique se sont ajoutés des orages de grêle dévastateurs dans l'est héraultais et le Pic Saint-Loup avec près de 2.000 ha impactés.
En Provence, les charges et poids des raisins seront inférieurs à la moyenne des deux dernières années, tout en restant prometteurs. "La qualité des premiers jus extraits semble très satisfaisante.
Dans le Bordelais, on s'attend dans l'ensemble à un volume "un peu plus élevé que l'année dernière" et "un très bon millésime". Quelques vignobles souffrent d'un manque de pluie, comme à Pomerol.
"On attend que les pépins et la peau mûrissent davantage. Nous avons des raisins très sains, aucune crainte que cela pourrisse", a assuré Coraline Moreaud-McAllan du Château Cormeil-Figeac. "On prend notre temps pour vendanger. Contrairement à l'année dernière, où la pluie avait précipité les récoltes", s'est-elle réjoui, avant de commencer la vendange des rouges la semaine prochaine.
Source le figaro.fr avec l'AFP
Pour les vins Bio, ce 2016 pose des problèmes. De nombreux votoculteurs ont été contraints au printemps de traiter leurs vignes contre différents attaques, mildiou, oïdium et autres, avec des produits chimiques. Il fallait sauver leur production.Mieux vaut du vin non bio que pas de vin du tout.
Ils risquent de ne pas pouvoir utiliser le label Bio.
Nous aussi, pauvres être humains, devont parfois utiliser des antibiotiques pour sauver notre santé. Pour les vignes, c'est pareil
Jacques Giers
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